Un blog pour....

Un blog pour...enfin se souvenir des (du) livre(s) que l'on arrive péniblement à refermer (à la dernière page, il va de soi !) après moultes péripéties spatio-(concentration douteuse dans bus bondé, conditions atmosphériques antipathiques -vent, pluie, grêle, neige, ombre, présence voisine de l'ennemi n°1- l'or-di-na-teur) temporelles (lecture en boucle du même paragraphe-voire de la même ligne- pour cause de fatigue extrême due à mise au lit tardive et exceptionnellement, réveil prématuré) mais aussi pratiques (notamment: survie délicate du précieux livre en cas de séance bronzage nécessairement assortie de crème solaire et autres produits huileux; persistance à la dégustation de desserts et autres boissons chaudes ou sucrées en présence de l'objet; perte de la page tant lue et relue pour cause de décornage involontaire ou croyance naïve de sa mémoire des chiffres etc). Et puis, surtout ! Parce que critiquer, ça fait du biiiiiien :)
PS: Merci à ma coloc chérie Elodie et ses gouts littéraires très avisés <3

dimanche 29 janvier 2012

Des souris et des hommes -John Steinbeck



Le roman culte de John Steinbeck -Prix Nobel de Littérature, s'il faut le rappeler !, à lire en une journée tout compris ! De l'efficacité littéraire comme il ne s'en fait plus !

C'est l'histoire de George et Lennie, compagnons de route plus d'infortune que de choix, qui arrivent dans un ranch californien pour trouver du travail, après avoir fui leur précédent emploi en raison des agissement incontrôlés et regrettables de Lennie envers la gente féminine.
Lennie apparaît comme un grand garçon crédule et naïf, sûrement simple d'esprit,apparemment incapable, obsédé par les souris et les lapins. Quant à George, on l'imagine petit et sec, cynique face à la 'bêtise' de Lennie, n'hésitant jamais à le rabrouer de façon brute et cassante. Malgré tout, ils se disent eux-mêmes meilleurs amis et George a toujours protégé Lennie malgré leurs diverses péripéties, ils rêvent tous les deux du lopin de terre dont ils seront un jour propriétaires, et qui permettra enfin à Lennie d'élever ses lapins.
Arrivés au ranch, ils doivent s'intégrer au sein du dortoir où vivent d'autres travailleurs saisonniers mais les choses s'avèrent plus compliquées que prévues. La méfiance est de mise et les tentations pour Lennie sont trop grandes et alors que le rêve est à portée de main, le dénouement s'annonce tragique...

Le style est d'une grande simplicité -la scène est plantée dans les années 1930 de la Grande Dépression et le langage employé est du plus rudimentaire (il faut bien coller aux personnages de fermiers du Sud Ouest). Il paraîtrait que le langage aurait choqué l'Amérique puritaine et aurait été considéré comme vulgaire et offensif.
Quoiqu'il en soit, Steinbeck reflète parfaitement l'atmosphère de pauvreté et de dépression dans l'Amérique de l'Ouest des années 30.

Selon les commentaires, le roman serait inspiré de la vie de Steinbeck lui-même, garçon de ferme (cowboy quoi !) dans sa jeunesse dans un ranch en Californie.
Et selon la préface du livre, le titre Des souris et des hommes est emprunté à un poème de Robert Burns (vous savez, le poète écossais !): "the best laid schemes o'mice an'men gang aft a-gley" (les plans les mieux conçus des souris et des homes souvent ne se réalisent pas).

Pour la suite John Steinbeck -A l'Est d'Eden (d'accord, je l'ai surtout acheté après une session James Dean intensive) et Les raisins de la colère (lu au lycée mais oeuvre à relire obligatoirement !

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