Un blog pour....

Un blog pour...enfin se souvenir des (du) livre(s) que l'on arrive péniblement à refermer (à la dernière page, il va de soi !) après moultes péripéties spatio-(concentration douteuse dans bus bondé, conditions atmosphériques antipathiques -vent, pluie, grêle, neige, ombre, présence voisine de l'ennemi n°1- l'or-di-na-teur) temporelles (lecture en boucle du même paragraphe-voire de la même ligne- pour cause de fatigue extrême due à mise au lit tardive et exceptionnellement, réveil prématuré) mais aussi pratiques (notamment: survie délicate du précieux livre en cas de séance bronzage nécessairement assortie de crème solaire et autres produits huileux; persistance à la dégustation de desserts et autres boissons chaudes ou sucrées en présence de l'objet; perte de la page tant lue et relue pour cause de décornage involontaire ou croyance naïve de sa mémoire des chiffres etc). Et puis, surtout ! Parce que critiquer, ça fait du biiiiiien :)
PS: Merci à ma coloc chérie Elodie et ses gouts littéraires très avisés <3

mardi 24 avril 2012

The Hunger Games - Suzanne Collins

Aaaaaah, ça y'est, I DID IT ! J'ai enfin entamé la trilogie Hunger Games, thanks to Aileen ! :-) (oui, vous êtes prévenus, ce post sera en franglais, étant donné que j'ai lu le livre en anglais, je ne vais pas me fatiguer à chercher le vocabulaire en français, et non ! bref, personne ne comprendra rien à cet article...:D)


La lecture de ce chef d'oeuvre 'young adults novel' était devenue incontournable, je l'avoue, surtout dans le contexte de la sortie du film, qui a explosé le box office américain (mieux que Twilight ? I don't know, mais peut être bien !).


Mais...pourquoi ce livre a donc reçu tant de succès, mis à part le fait que les franchises soient à la mode (Harry Potter, Twilight...) ??? Et bien, c'est facile -de l'action, une histoire d'amour -enfin, de 'star crossed lovers'- avec une jolie héroïne façon Lara Croft (attention, cent mille fois plus belle que Angelina Jolie, ne nous méprenons pas) et deux beaux garçons, des gentils, des méchants, et surtout, un scénario CHO.QUANT même que je ne comprends pas comment l'Amérique puritaine a accepté l'idée ! 
Oui, car nous sommes dans un futur pas si lointain, où les Etats-Unis ont viré dans un monde apocalyptique après-guerre, divisé entre le Capitol, la capitale riche d'où les vilains dirigeants futuristiquement accoutrés et surmaquillés oppressent les pauvres peuples des 12 districts du pays (Panem). 
En rétribution de leur rébellion passée, les 12 districts doivent fournir, chaque année, un garçon et une fille âgés entre 12 et 18 ans tirés au sort lors de la cérémonie du 'reaping', qui combattront jusqu'à la mort dans une 'arena' sous les yeux de tous les citoyens du pays. Les Hunger Hames sont donc un jeu télévisé façon Big Brother, mais avec du sang, de la violence et la mort au bout ! 
Et là vous n'êtes pas CHOQUES, comme moi ??? Comment peut-on avoir l'idée de faire combattre des ENFANTS jusqu'à la MORT sous les yeux de millions de téléspectateurs ?? non non non, pas d'accord du tout ! C'est d'ailleurs pour ça que j'ai mis beaucoup de temps à rentrer dans le livre, parce que franchement, l'idée m'écoeurait juste trop. Beurk. 
Mais bon, d'accord, je dois avouer humblement que c'est bien écrit (le style est quand même très twilightien je trouve, sauf que je vous rassure, point de vampires translucides et scintillants ni de loups-garous aux abdos surdimensionnés), on devient vite accro, passé les premières réticences purement humanitaires et OUI on ne peut plus s'arrêter de le lire ! 
Pour être un peu plus précise, l'héroine, Katniss Everdeen a 16 ans et vit dans le District 12 (chaque district a une spécialité, celle du 12 est l'extraction de charbon) avec sa petite soeur Prim et sa mère. Les conditions sont rudes, l'occupation principale est de trouver de quoi se nourrir, et Katniss et son meilleur ami Gale ont du apprendre la chasse, sa spécialité: le tir à l'arc. Le jour du tirage au sort des 74èmes Hunger Games, c'est sa petite soeur Prim qui est choisie. Katniss se porte volontaire à sa place et part, avec son co-'tribute' Peeta, pour la course de la mort... brrrr.
La première étape de ces jeux consiste en une semaine de préparation au Capitol, où ils découvrent, stupéfaits, une société aux préoccupations et au train de vie opposés des leurs. Là bas, ils sont choyés, nourris, habillés, interviewés, entraînés au combat etc etc, avant d'être finalement lancés dans l'arène où ils seront enfermés jusqu'à ce qu'il n'y ait qu'un vainqueur. Alors là, ce n'est que déchaînement de violence, combats, tueries et tout et tout. Bon, il y a aussi de la stratégie (car les tributes qui ont réussi à conquérir le public auront des sponsors qui les aideront à survivre dans l'arène) et bien sûr, de l'amouuurrrrrrr. Enfin, de la romance d'ado (rien à voir avec le triangle Bella, Edward et Jacob hein, mais enfin, on s'en contente !:p). 
Je vous laisse lire le livre (ou regarder le film, mais qui apparemment ne contient vraiment que 1/3 des informations du bouquin...) pour savoir ce qu'il adviendra de Katniss, Peeta and co. Sachez juste qu'il y a deux autres livres après celui-ci (:p)...


Happy Hunger Games and... may the odds ever be in your favour !

lundi 23 avril 2012

Maus - Art Spiegelman


Et oui, encore une BD ! Mais attention, pas n'importe laquelle ! Un véritable chef d'oeuvre en forme de mémoire sur l'Holocauste, raconté et dessiné de façon magistrale et originale par Art Spiegelman. Il a d'ailleurs reçu le Prix Pulitzer en 1992.


Au cours des visites qu'il rend à son père, juif polonais rescapé des camps de concentration (et d'extermination, d'ailleurs), l'auteur questionne celui-ci sur son passé, sur la seconde guerre mondiale, sur la vie dans les camps, sur sa libération, etc. 
Il y a en fait deux histoires parallèles -celle que raconte Vladek (le père) à son fils, et l'autre, située dans le présent, à New York, où l'auteur décrit -avec une touche d'humour, ou de dérision plutôt (il n'hésite pas à mettre en avant les clichés juifs que son père représente à ses yeux)- la relation difficile qu'il entretient avec son père. Le choix d'une histoire dans l'histoire est très intéressant car cela donne une autre dimension, plus réelle, ancrée dans le présent et nous permet d'avoir une idée de l'état d'esprit (si on peut dire) d'un rescapé de la Shoah*.


Pour illustrer ses personnages, Spiegelman a choisi des animaux, symbolisant le 'groupe' en question, à savoir: les souris pour les Juifs, les chats pour les Allemands, les cochons pour les Polonais, les grenouilles pour les Français, et les chiens pour les Américains. Wikipédia (non, je n'ai pas honte), nous dit que le choix de ce style est une référence à la propagande nazie qui utilisait de tels symboles pour dépeindre les juifs et les polonais, notamment. D'ailleurs, quand les juifs tentent de se cacher, Spiegelman les dessine portant un masque de cochon...
Le graphisme est tout à fait remarquable, c'est très dense et il y a beaucoup à lire (d'ailleurs, je dirais que cela se lit plus comme un livre qu'une BD). 


Vladek, le père, raconte à son fils son histoire et celle de sa famille et de ses amis depuis juste avant la guerre jusqu'à la libération puis son départ pour la Suède, puis les Etats-Unis. L'histoire, bien sûr, n'est pas reluisante (il en serait difficile autrement), mais contrairement à certains films ou livres orientés sur l’héroïsme, la solidarité des juifs, et la bravoure des 'justes', ici il n'y a pas ou presque, de héros.
Il est plutôt question d'individualisme (surtout dans les camps même -tout se monnaie, il est hors de question d'aider son voisin sans rétribution et la mort n'a plus vraiment de signification), de (dé)solidarité, de trahison, de lâcheté, même si certains personnages se démarqueront positivement, notamment pour sauver la femme de Vladek, et mère de Artie, qui se suicidera après avoir survécu.


Ce qui m'a choquée, c'est d'apprendre que finalement, il y avait une connaissance réelle de l'étendue de la folie nazie parmi la population, qu'elle soit polonaise, allemande et juive bien sûr. C'est à dire que les juifs, et les non juifs, semblaient avoir parfaitement compris, très tôt, le sort qui serait attribué aux juifs et aux autres 'minorités' non désirables. Ce qui n'est pas du tout, me semble-t-il, relaté dans les documentaires et films traitant du sujet (j'avais toujours entendu et lu 'on ne savait pas où on allait', par exemple). Bon, maintenant je ne suis pas une historienne alors j'ai peut-être tort...


J'ai du mal à décrire ce livre, il y aurait encore tellement de choses à dire, alors LISEZ-LE ! C'est un format facile à lire, et un témoignage historique de grande valeur, je trouve.


Pour info, Art Spiegelman a publié en 2004 une autre nouvelle dessinée, sur les attentats du 11 septembre 2001, 'In the Shadow of no tower' (A l'ombre des tours mortes)...




* pour simplifier, j'utilise indifféremment les termes Holocauste, Shoah, génocide, tout en sachant qu'ils n'ont pas exactement la même signification historique et juridique.

lundi 9 avril 2012

Mémoires -Farah Pahlavi




"A la mémoire de tous ceux qui ont été assassinés par l'obscurantisme. A la mémoire de tous ceux qui ont donné leur vie pour l'intégrité de l'Iran..."

"...Je sais que la lumière vaincra les ténèbres, et que l'Iran, comme le phénix, renaîtra de ses cendres."



Rarement un livre ne m'aura autant bouleversée je crois... et non, je ne parle pas de Twilight, ni de Hunger Games (qui fera l'objet d'un futur post sous peu, si si il le faut !) ou de Romeo et Juliette, mais des Mémoires de Farah Pahlavi, l'ancienne Impératrice d'Iran, et veuve du dernier Shah d'Iran. 
Son livre est une véritable déclaration d'amour à son pays, l'Iran, aux Iraniens, et à son mari le Shah. Alors pardon si ce post est très long, mais j'ai tellement à écrire dessus !


L'impératrice nous plonge dans ses mémoires, depuis la disparition de son père chéri alors qu'elle n'était qu'une enfant, à ses études d'architecture à Paris, puis à sa rencontre (fortuite ?) avec Mohammed Reza Pahlavi, Shah d'Iran récemment divorcé de Soraya, la 'princesse aux yeux tristes' qui ne pouvait lui donner d'héritier. Naît une véritable histoire d'amour, une 'true love story' qui ne cessera que par la mort du Shah en 1980, après un douloureux et tragique exil. 


On vit avec elle le bonheur de voir les réformes menées par le régime (certes, autoritaire) du Shah ayant réussi à sortir l'Iran du Moyen Age et accéder à un essor économique et culturel fulgurant, auquel elle est pleinement associée. L'Iran est alors à son apogée, c'est un pays influent sur la scène internationale, les voyages officiels sont incessants et le Shah est une figure respectée.
On partage ses bonheurs répétés à la naissance de leurs quatre enfants, et surtout, de Reza, leur premier fils et le future héritier tant espéré !


Puis on s'inquiète comme elle, de la contestation grandissante fin 1970 contre le régime du Shah, mélangée d'opposants pro-droits de l'homme, d'étudiants et d'intellectuels mais surtout, une opposition menée par le futur chef religieux du pays, l'Ayatollah Khomeini, alors exilé en France (...je m'abstiendrai -difficilement- de tout commentaire politique... mais grrr, quand même, me dire que mon pays a hébergé en grandes pompes -Khomeini logeait dans un manoir de Neauphle le Chateau- ce fou fanatique  qui a détruit ce merveilleux pays qu'était l'Iran, je m'étrangle...)
On suit au jour le jour la descente en enfer du Shah, dont le peuple réclame de plus en plus régulièrement, et violemment, la chute, le départ, puis la mort. 
On imagine l'incompréhension du Shah et de l'impératrice face à ces évènements, car il leur paraissait si inconcevable que des intellectuels, des étudiants ayant fait leurs études aux Etats-Unis ou en France, des iraniens ayant bénéficié des réformes agraires et culturelles notamment (l'impératrice a oeuvré activement, avec le soutien du Shah, pour le droit des femmes et l'éducation)puissent adopter un comportement si péremptoire et obscur. 


On comprend que l'élite intellectuelle et les jeunes étudiants croyant alors manifester pour un régime plus démocratique et respectueux des droits de l'Homme, réclamant plus de liberté d'expression, seront manipulés depuis le début par ces fanatiques religieux qui n'auront en tête que de gouverner l'Iran par la religion extrémiste et instaurer une propagande anti-Shah par tous les moyens, tous plus vils les uns que les autres. L'impératrice, tout comme le Shah de son vivant, n'auront de cesse de reconnaître que les formidables progrès accomplis en Iran en quelques années seulement n'ont pu se faire que dans le cadre d'un régime conservateur et de libertés très encadrées. 
Le Shah écrit d'ailleurs dans ses propres mémoires, que son objectif était d'instaurer les bases d'un Etat fort économiquement afin de laisser à son fils Reza, la possibilité de gouverner de façon éclairée et plus ouverte. Il n'aura jamais eu l'occasion de prouver ses dires...
Le Shah a continuellement affirmé avoir refusé d'employer la force contre sa population, malgré les manifestations d'une violence rare qui se tenaient tous les jours au cours de l'année 1978 et début 1979.

Après des mois de contestations, de manifestations et les discours enflammés de Khomeini, le Shah abdique et quitte l'Iran en février 1979 avec son épouse et ses proches. Commence alors un exil infernal, qui les mènera dans les rares pays où les dirigeants acceptent  de les accueillir (l'Egypte du président Sadate leur sera toujours fidèle, c'est d'ailleurs au Caire que le Shah perdra sa longue lutte contre le cancer...). A ce moment précis je hais, hais! la politique, la diplomatie et leurs enjeux qui font que une minute un individu est adulé et reconnu comme un chef d'état respecté et l'instant d'après, il n'est qu'un vulgaire criminel, persona non grata où qu'il aille. Bien sûr, c'est cela, les intérêts diplomatiques, et c'est le jeu de l'Histoire et des relations internationales. En attendant, qui se mord les doigts d'avoir soutenu le départ du Shah, maintenant que l'Iran a plongé dans une folie moyennageuse absolument prévisible ?? Bref, je m'emporte...
Le Shah et sa famille trouveront donc asile un temps en Egypte, puis au Maroc, où le chef des renseignements français (!) les avertit que leur présence met en danger le roi. Vient ensuite le les Bahamas, puis un séjour à l'hôpital aux Etats-Unis, qui ne les acceptent que pour cette raison (l'Impératrice note avec une cruelle ironie que des centaines de manifestants crieront jour et nuit Mort au Shah sous les fenêtres de sa chambre d'hôpital, alors qu'il lutte déjà contre la mort...). Ils séjournent ensuite au Mexique, puis au Panama, où s'affronteront de manière ubuesque des médecins américains, français et panaméens sur le sort du Shah, dont l'état se dégrade inexorablement. Le Shah mourra en Egypte, isolé et dénigré de tous, où fut également enterré son père, l'ancien Shah d'Iran.
Sa mort fut accueillie par des célébrations en Iran, alors que seulement quelques uns réalisent le drame qui s'ouvre...
L'Impératrice subira d'autres tragédies familiales, ses deux plus jeunes enfants se suicideront.

Alors voilà, le Shah n'est plus, le fanatisme religieux règne, et l'Iran est toujours dans les ténèbres... pauvre Iran... 


PS: je suis tout à fait consciente que ces mémoires sont inévitablement subjectives et qu'elles ne racontent qu'une version de l'Histoire. J'espère avoir le temps un jour, de pouvoir lire d'autres témoignages, notamment ceux relatant les persécutions dont ont été victimes certains Iraniens sous le régime du Shah (journalistes, écrivains, opposants...). 
Cela étant, j'ai pu lire que beaucoup d'Iraniens exilés lors de la révolution regrettent l'état actuel de leur pays et avouent leur nostalgie de l'ancien régime...

Quai d'Orsay -Chroniques diplomatiques -Blain & Lanzac

Je ne suis pas une habituée de l'univers BD (pas depuis les années Lucky Luke et Tintin il y a environ... 15 ans en tout cas) mais voilà une Bande Dessinée qui vaut la peine d'être lue dévorée !


L'histoire décrit l'univers tourbillonnant et abracadabrantesque du cabinet d'un Ministre des Affaires Etrangères. Lequel ? Allons, regardez mieux: grand, allure élancée, cheveux blancs, poète à ses heures.. Alexandre Taillard de Vorms, alias Dominique de Villepin bien sûr !
On suit les premiers pas d'Arthur, nouvelle recrue chargée des 'Langages' au sein de l'équipe du Ministre. Langages, késako ? bonne question, Arthur va l'apprendre au gré des multiples gestions de crises, sautes d'humeur poétique imprévisibles de sieur Taillard de Vorms, accroché à ses stabilos et ses recueils d'Héraclite (d'ailleurs, je suis tellement fan du stabilossage que je vous en ai mis un passage -illisible, mais qu'importe ! :p), et des incompréhensibles labyrinthes bureaucratiques sans fin ! 

Ca se lit d'une traite, le graphisme est super, c'est drôle, fin, très bien vu et en fin de compte très réaliste ! J'ai presque eu l'impression de revivre mon séjour au sein du service presse :-)
Mais, comme j'ai pu m'en apercevoir, cet univers complètement folledingue est addictif, tout comme cette BD - quelle chance, il y a un Tome 2 ! Précipitez-vous, en plus Arthur va devoir préparer le discours du Ministre à l'ONU contre une intervention armée au Lousdemistan ! tiens, mais quel pays cela peut donc-t-il être ? héhé...




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Jayne Mansfield 1967 -Simon Liberati-*

Moi qui maîtrise le people américain comme -presque- personne (sans me vanter bien sûr), n'avait pourtant aucune idée de qui pouvait bien être cette Jayne Mansfield -avant de retourner le livre bien sûr. 
Naivement, le titre m'a rappelé le Mansfield Park de Jane Austen (c'est slaaaaa, oui -je connais mes classiques hein !) et l'énigmatique 1967- qu'a-t-il bien pu se passer  cette année-là ?
C'est simple, le résumé nous apprend que la Buick Electra 225 bleu métallisé transportant Jayne Mansfield, "Hollywood movie star de 34 ans, danseuse nue à Las Vegas, célébrissime (excusez du peu !) sex-symbol des années 50, se trouva engagée dans une collision mortelle, aux basses heures de la nuit, le 26 juin 1967, sur un tronçon de la route US90 qui relie la ville de Biloxi à la Nouvelle Orléans." 
L'auteur, Simon Berati, nous promet 'des perruques-poufs, LSD 25, satanisme, chihuahuas, amants cogneurs, vie desaxée, mort à la James Dean, cinq enfants orphelins et saut de l'ange dans l'underground'. 
Mais que c'est appétissant ma foi !

Les 60 premières pages du livre s'attachent à relater par moults détails ledit accident de voiture, minute par minute et on suit la désincarcération laborieuse autour d'une foule de policiers/agents de la police scientifique mélés aux curieux qui ont eu vent de l'identité de la victime (aaaaah, les médias !). On est absolument ravi de visualiser la Buick s'encastrant à pleine vitesse sous la remorque d'un camion dont le chauffeur a mis 10min à réaliser la catastrophe. 
Bon, je dois avouer que l'évènement le plus important de ce livre est, quand même, la découverte que parmi les passagers de la voiture, les trois enfants de Jayne sont les seuls survivants (son amant et le chauffeur décéderont aussi),  dont Mariska  Hargitay qui deviendra Detective Olivia Benson, de la série la plus regardée aux Etats-Unis, à savoir New York Special Victims Unit (New York Unité Spéciale des Victimes).

Bref, on comprend que la vie de ladite Jayne Mansfield, ne fut pas que reluisante, loin de là, et que célébrité n'égale pas chic, succès, et glamour ! C'est plutôt, comment dire, 'trash', pour parler en termes littéraires soutenus :-)

A lire seulement si on est nostalgique des années pin-ups et des faits divers peu glorieux !

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