Un blog pour....

Un blog pour...enfin se souvenir des (du) livre(s) que l'on arrive péniblement à refermer (à la dernière page, il va de soi !) après moultes péripéties spatio-(concentration douteuse dans bus bondé, conditions atmosphériques antipathiques -vent, pluie, grêle, neige, ombre, présence voisine de l'ennemi n°1- l'or-di-na-teur) temporelles (lecture en boucle du même paragraphe-voire de la même ligne- pour cause de fatigue extrême due à mise au lit tardive et exceptionnellement, réveil prématuré) mais aussi pratiques (notamment: survie délicate du précieux livre en cas de séance bronzage nécessairement assortie de crème solaire et autres produits huileux; persistance à la dégustation de desserts et autres boissons chaudes ou sucrées en présence de l'objet; perte de la page tant lue et relue pour cause de décornage involontaire ou croyance naïve de sa mémoire des chiffres etc). Et puis, surtout ! Parce que critiquer, ça fait du biiiiiien :)
PS: Merci à ma coloc chérie Elodie et ses gouts littéraires très avisés <3

lundi 9 avril 2012

Jayne Mansfield 1967 -Simon Liberati-*

Moi qui maîtrise le people américain comme -presque- personne (sans me vanter bien sûr), n'avait pourtant aucune idée de qui pouvait bien être cette Jayne Mansfield -avant de retourner le livre bien sûr. 
Naivement, le titre m'a rappelé le Mansfield Park de Jane Austen (c'est slaaaaa, oui -je connais mes classiques hein !) et l'énigmatique 1967- qu'a-t-il bien pu se passer  cette année-là ?
C'est simple, le résumé nous apprend que la Buick Electra 225 bleu métallisé transportant Jayne Mansfield, "Hollywood movie star de 34 ans, danseuse nue à Las Vegas, célébrissime (excusez du peu !) sex-symbol des années 50, se trouva engagée dans une collision mortelle, aux basses heures de la nuit, le 26 juin 1967, sur un tronçon de la route US90 qui relie la ville de Biloxi à la Nouvelle Orléans." 
L'auteur, Simon Berati, nous promet 'des perruques-poufs, LSD 25, satanisme, chihuahuas, amants cogneurs, vie desaxée, mort à la James Dean, cinq enfants orphelins et saut de l'ange dans l'underground'. 
Mais que c'est appétissant ma foi !

Les 60 premières pages du livre s'attachent à relater par moults détails ledit accident de voiture, minute par minute et on suit la désincarcération laborieuse autour d'une foule de policiers/agents de la police scientifique mélés aux curieux qui ont eu vent de l'identité de la victime (aaaaah, les médias !). On est absolument ravi de visualiser la Buick s'encastrant à pleine vitesse sous la remorque d'un camion dont le chauffeur a mis 10min à réaliser la catastrophe. 
Bon, je dois avouer que l'évènement le plus important de ce livre est, quand même, la découverte que parmi les passagers de la voiture, les trois enfants de Jayne sont les seuls survivants (son amant et le chauffeur décéderont aussi),  dont Mariska  Hargitay qui deviendra Detective Olivia Benson, de la série la plus regardée aux Etats-Unis, à savoir New York Special Victims Unit (New York Unité Spéciale des Victimes).

Bref, on comprend que la vie de ladite Jayne Mansfield, ne fut pas que reluisante, loin de là, et que célébrité n'égale pas chic, succès, et glamour ! C'est plutôt, comment dire, 'trash', pour parler en termes littéraires soutenus :-)

A lire seulement si on est nostalgique des années pin-ups et des faits divers peu glorieux !

xxxx

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire